Sekou Toure
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Francais
L'homme qui a dit "NON" au General De Gaulle
Origine et enfance
Ahmed Sékou Touré est née le 9 janvier 1922, à Faranah (haute-Guinée) dans un milieu de commerçants Sarakolés. Son père Alfa Touré était boucher. Il est descendant de l'Almamy Samory Touré, empereur du mandingue qui mena une lutte farouche et armée contre le colonialisme. Célèbre pour ses techniques de combat, notamment celle de la terre brulée, il a été vaincu par les Français en 1898 déporté au Gabon ou il mourut en 1900.
Sékou Touré commence tout d abord l'école coranique et l'école rurale primaire de Faranah, ensuite l'école régionale de Kissidougou, et enfin celle de Conakry où il obtiendra le certificat d'études primaires. Entre temps, Il fréquentera l'école professionnelle Georges Poiret ou il fut exclu pour ses positions anticolonialistes. Effectuant ainsi divers petits métiers, il complètera plutard sa formation professionnelle principalement par correspondance, afin de devenir comptable. Il entre comme commis dans la Compagnie du Niger français, une grande entreprise commerciale, ou par suite de concours il sera engagé dans les services financiers des PTT en 1944.
Carriere politique
En juin 1951, Sékou Touré est en tête de liste de l'Union Démocratique des Travailleurs et Anciens Combattants (UDSR RDA), et ne recueille que 32 071 des 221 256 suffrages exprimés, arrivant derrière la formation socialiste d'union guinéenne (67 480 voix et deux élus et celle des Indépendants 45 352 voix et un siège).Malgré une très vive intelligence, Sékou Toure est bloqué dans son ascension sociale par les critères racistes de la fonction publique coloniale, et ne peut accéder aux postes de responsabilité auxquels il aspire. Il reste donc simple responsable des postes, mais s'investit dans le syndicalisme en devenant un des meneurs de la jeune génération guinéenne. Il participe à la fondation du Rassemblement démocratique africain sous la bannière duquel il se fait élire à la mairie de Conakry en 1956.
A la suite du décès du socialiste Yacine Diallo, une élection partielle s est tenue le 27 juin 1954. Au premier et unique tour du scrutin, Sékou Touré obtient 33 % des suffrages exprimés face au républicain-socialiste Diawadou Barry (57 %).
En revanche, le 2 janvier 1956, grâce au nombre accru d'électeurs, sa liste conquiert deux sièges avec 346 716 voix sur 561 947 suffrages exprimés, devançant celle du Bloc africain guinéen des Indépendantistes d'outre-mer dont le député sortant Diawadou Barry est alors seul réélu avec 146 543 voix.
Son programme prônait l'émancipation des peuples d'outre-mer et l'orientation fédérale de l'Afrique noire au sein de l'Union française, ce qui impliqua de profondes réformes.
Nommé membre de la Commission du travail et de la sécurité sociale (31 janvier 1956, 4 octobre 1957), et de la Commission des territoires d'outre-mer (8 juin 1956, 4 octobre 1957), Sékou Touré accorde la confiance à Guy Mollet (31 janvier 1956) et ne prendra pas part au vote sur les pouvoirs spéciaux en Algérie (12 mars).
Il intervint à de nombreuses reprises, soit en introduisant les territoires d'outre-mer dans des questions d'intérêt général pour défendre l'égalité de traitement entre toutes les composantes de l'Union française, soit au cours des discussions traitant spécifiquement de ces territoires.
Dans le premier cas, le 23 février 1956, sur le projet de loi généralisant la troisième semaine de congés payés, il déposa un amendement demandant l’application de la loi aux territoires d'outre-mer puis le retira après avoir reçu des assurances de la part du ministre. De même, le 15 mars 1956, lors d'interpellations relatives à la politique agricole et viticole du gouvernement, il évoqua la situation des territoires d'outre-mer, s'éleva contre les Sociétés indigènes de prévoyance (SIP), dont l'adhésion obligatoire était un impôt déguisé et prôna leur remplacement par de véritables coopératives fondées sur le volontariat et dirigées par des membres élus. Il repris ce thème le 22 mars 1956 lors de la discussion du projet de loi autorisant le gouvernement à mettre en œuvre les réformes et à prendre les mesures propres à l'évolution des territoires d'outre-mer. Il retira l'amendement qu'il eut déposé dans ce sens après avoir reçu du ministre de la France d'outre-mer la promesse de publier le statut de la coopération outre-mer en application du décret du 2 février 1955.
Condamnant toute discrimination, il proposa ce même 22 mars 1956, l'égalité de solde indiciaire entre les fonctionnaires des territoires d'outre-mer et ceux de la métropole ainsi que plusieurs autres amendements, dont l'un des plus importants portait sur l'organisation de l'état-civil afin tous les ressortissants des territoires d'outre mer obtiennent des pièces d'identité dans un délai maximum d un an , indispensable au moment de l'embauche ou du paiement. Il retire ses amendements au bénéfice des engagements pris par le ministre. Le 31 janvier 1957 puis le 2 février, lors des débats portant sur le décret n° 56-1228 du 3 décembre 1956 relatif à l'organisation des services publics civils dans les territoires d'outre-mer, il revint sur l'inégalité entre les travailleurs en fonction de leur origine et de leurs différents statuts. Ses trois amendements concernant Madagascar sont adoptés :
-sur l'organisation d'un régime d'assurance contre les accidents du travail,
-ensuite, sur la consultation obligatoire de l'assemblée représentative en matière de régime du travail et de décisions relatives à l'application du Code du travail,
-et enfin sur certaines dispositions intéressant le Code du travail, en particulier la suppression dans la rédaction des termes « prestations » et « main-d'œuvre », remplacés par « travaux » et « matériaux », de façon à ne pas attenter à la dignité des travailleurs.
Du 30 janvier au 2 février 1957, Sékou Touré pris part aux débats concernant les décrets du 3 décembre 1956 constitutifs de la loi-cadre, dite loi Defferre et proposa des amendements au décret n° 56-1227 portant définition des services de l'État dans les territoires d'outre-mer ainsi qu'au n° 56-1228 déjà cité. Il traita tout d abord de la réorganisation de l'AOF et de l'AEF, ensuite des conditions de formation et de fonctionnement des conseils de gouvernement en AOF et en AEF - ainsi que de leurs attributions et de celles des assemblées territoriales - et en dernier lieu de la réorganisation de Madagascar. A propos de ce territoire, il vota contre l'amendement Alduy qui obligeait l'assemblée représentative à désigner les membres du Conseil de gouvernement en fonction de la représentation des provinces, ce qui, selon lui, allait à l'encontre de l'unité politique des Malgaches. L'amendement est pourtant adopté, ce qui n'empêcha pas Sékou Touré de voter l'ensemble du texte concernant la grande île. De même, il accepta, en dépit de quelques critiques, la totalité des propositions concernant l'AOF et l'AEF alors que nombre de députés africains s absentèrent volontairement. Se plia t-il a la discipline de vote du groupe UDSR auquel il appartenait ? Par la suite, il condamnera la loi-cadre, voyant dans l'éclatement de la fédération de l'AOF une volonté colonialiste d'empêcher l'unité africaine. En revanche, les députés africains votèrent unanimement l'ensemble des propositions sur le décret relatif aux investissements dans les territoires d'outre-mer.
En mars 1957, l'application de la loi cadre entraîna des élections pour les assemblées territoriales. Le PDG de Sékou Touré y recueille la majorité absolue. Il devint vice-président du Conseil de gouvernement de la Guinée au mois de mai de la même année; la présidence étant assurée par le Gouverneur. De mars 1957 à septembre 1958, plusieurs réformes contenues dans le programme de son parti furent appliquées dont la suppression officielle de la chefferie. Il exprima ses idées politiques dans plusieurs ouvrages dont : "Guinée, prélude à l'indépendance" (éd. Présence africaine, 1958, 175 p.), "L'action politique du parti démocratique de Guinée pour l'émancipation africaine" (Conakry, 1958, 206 p.). Il publiait plus tard "L'expérience guinéenne et l'unité africaine" (Présence africaine, 1959, 436 p), puis "Poèmes militants" (Conakry, 1969, 80 p.), et "La révolution culturelle" (Conakry, 1969-1972, 413 p.).
A l'Assemblée nationale, il pris part aux scrutins qui consacrèrent la fin de la Quatrième République. Le 27 mai 1958 il vota pour la proposition de résolution qui tendait à décider de la révision de la Constitution. Le 1er juin, il ne pris pas part au vote d’investiture du général de Gaulle mais, le lendemain, il accordait les pleins pouvoirs au Gouvernement et approuvait la révision constitutionnelle.
La lutte pour l indépendance
L’avènement de la Ve République Française en 1958 changea le destin des colonies de l’Afrique Française. En effet, la nouvelle constitution française proposée par le General De Gaulle prévoyait une communauté française à laquelle ses colonies africaines seraient rattachées politiquement et économiquement avec une certaine autonomie, notamment dans la gestion de ses affaires. Les colonies avaient cependant le choix entre l’acceptation de ce projet et l’indépendance total à travers un référendum le 28 septembre 1958.
En Guinée, pour le PDG qui luttait déjà pour l’indépendance ce référendum apparaissait comme une porte ouverte à l’indépendance et non comme un piège tendu par la France. Sékou Touré débuta donc une campagne pour rallier tout le peuple guinéen derrière lui afin de refuser la proposition de la France et accéder à l’indépendance. Son parti, le PDG, bénéficiait déjà d’un grand support au sein du peuple mais aussi s’appuyait sur son caractère multiethnique. En effet, il regroupait de grandes personnalités issues de tous les groupes sociaux du territoire guinéen tel que Saifoulaye Diallo, Louis Lansana Béavogui, Jean Farragué, N’Famara Keita et Moussa Diakité. Mais ceci ne suffisait point, il faillait également rallier les partis de l’opposition à la cause commune. Ainsi, le PDG fit adhérer le parti de Barry Diawadou, le BAG et celui de Barry III à cette cause.
Le 25 Août le Général De Gaulle arriva à Conakry où il fut accueillit par une foule chaleureuse. Ce même jour Saifoulaye Diallo et Ahmed Sékou Touré à travers deux discours vont déclarer l’indépendance du peuple de Guinée. Le General De Gaulle interviendra et admettra cette indépendance, déclarant que la Guinée était libre de se prononcer sur son avenir le jour du référendum mais devrait en tirer les conséquences. Ainsi c’est à l’issu du vote au référendum du 28 septembre auquel le peuple de Guinée vota « NON » à plus de 98% qu’elle obtenu son indépendance le 2 Octobre 1958.
Président de la République
Sékou Toure devient le Premier Président de la République de Guinée le 2 Octobre 1958 et Saifoulaye Diallo Président de l’Assemblée Nationale. Dès son ascension au pouvoir il fait face au sabotage de la France qui imposa son veto à l’adhésion de la Guinée aux Nations Unies avant de la reconnaitre définitivement en 1959. Face à l’hostilité de la France, la Guinée se retourne vers les pays soviétiques et le Ghana de Nkwame N’Krumah. En 1960 Sékou Toure crée l’Union des Etats d’Afrique de l’Ouest avec Modibo Keita et Nkawme N’Krumah .
Durant son règne Ahmed Sékou Touré lutta avec toute son énergie contre l’occupation des territoires africains. La Guinée abrita l’ANC( un mouvement de lutte contre l’Apartheid en Afrique du SUD), Nelson Mandela même séjournera en Guinée au début des années 60, Mr Touré offre des passeports guinéens aux enfants de Patrice Lumumba , aux Sud Africains noirs (tel que Miriam Makeba), il soutient le PAIGC d’Amical Cabral qui siégeait même à Conakry et il engage l’armée guinéenne dans la guerre d’indépendance de l’Algérie.
Cependant, malgré sa réputation internationale Ahmed Sékou Touré subit une résistance interne marquée par de nombreux complots souvent soutenus par les pays occidentaux. A cet effet, le 22 Novembre 1970 la Guinée est attaquée par le Portugal et le Front de Libération Nationale de Guinée (FLNG). Suite à l’échec de cette tentative de reversement il crée en 1971 un tribunal populaire afin de juger les acteurs de cet acte. Le régime se radicalise et Sékou Touré sous la pression restera près de dix ans sans sortir de la Guinée.
En 1976 la visite du Président Français Valérie Giscard D’Estaing permet la normalisation des relations entre la France et la Guinée qui se concrétise par sa visite en France en 1982. Face à l’échec de sa politique économique Ahmed Sékou Toure vire vers les pays occidentaux et visite les Etats Unis la même année. Il lie amitié avec le richissime opérateur économique américain Rockefeller.
Il meurt à Cleveland aux Etats-Unis le 26 Mars 1984 dans sa salle d’opération alors qu’il préparait une conférance de l’OUA (Organisation de l'unité Africaine) à Conakry la même année et qu’il avait entamé la reconstruction de la ville de Conakry afin d’accueillir cette organisation. (Les villas de L'OUA existent toujours au centre-ville de la capitale guinénne)
Le père fondateur de la Guinée Ahmed Sékou Touré repose au mausolée des héros prés de l’Almamy Samory Toure, Alpha yaya Diallo, M’ballia Camara et de son compagnon Saifoulaye Diallo.
Source: Fondation Sékou Touré
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English:
Ahmed Sékou Touré (var. Ahmen Seku Ture) (January 9, 1922--March 26, 1984) was an African political leader and president of the Republic of Guinea from 1958 to his death in 1984. Touré was one of the primary Guinean nationalists involved in the liberation of the country from France.
Sékou Touré was born on January 9, 1922 into a poor family in the west African country of Guinea, while a colonial possession of France. His date of birth has never been formally established; there remains a contention that he was born in 1918 at Faranah. He was a member of the Mandinka ethnic group[1] and was the great-grandson of the famous Samory Touré[2], who had resisted French rule until his capture.
Sékou's early life was characterized by challenges of authority, including during his education. Sékou was obliged to work to take care of himself. He began working for the Postal Services (PTT), and quickly became involved in Labor Union activity. During his youth and after becoming president, Sékou Touré studied the works of communist philosophers, especially those of Karl Marx and Vladimir Lenin.
Sékou's first work in a political group was in the Postal Workers Union (PTT). In 1945, he was one of the founders of their labour Union, becoming the general secretary of the postal workers' union in 1945. In 1952, he became the leader of the Guinean Democratic Party which was local section of the RDA (African Democratic Rally, French: Rassemblement Démocratique Africain) , a party agitating for the decolonization of Africa. In 1956 he organized the Union Générale des Travailleurs d'Afrique Noire, French West Africa's first general trade union, and was involved in an element of the French Communist Party and the French CGT union. He was a leader of the RDA, working closely with a future rival, Félix Houphouët-Boigny, who later became the president of the Côte d'Ivoire. In 1956 he was elected Guinea's deputy to the French national assembly and mayor of Conakry, positions he used to launch pointed criticisms of the colonial regime
Touré is remembered as a charismatic figure and while his legacy as president is often distained in his home country, he remains an icon of liberation in the wider African community. Touré served for some time as a representative of African groups in France, where he worked to negotiate for the independence of France's African colonies.
In 1958 Touré's RDA section in Guinea pushed for a "No" in the French Union referendum sponsored by the French government, and was the only one of France's African colonies to vote for immediate independence rather than continued association with France. Guinea became the only French colony to leave the French Community. In the event the rest of Francophone Africa gained its independence only two years later in 1960, but the French were extremely vindictive against Guinea: withdrawing abruptly, taking files, destroying infrastructure, and breaking political and economic ties.
As President of Guinea
In his home country, Sékou Touré was a strong president[3]. Opposition to single party rule grew slowly, and by the late 1960s those who opposed his government faced fear of detention camps and secret police. His detractors often had two choices--say nothing or go abroad. From 1965 to 1975 he ended all his relations with France, the former colonial power. Sékou Touré argued that Africa had lost much during colonization, and that Africa ought to retaliate by cutting off ties to former colonial nations. Only in 1978, as Guinea's ties with the Soviet Union soured, president of France Valéry Giscard d'Estaing first visited Guinea as a sign of reconciliation.
Throughout his dispute with France, Guinea maintained good relations with several socialist countries. However, Sékou's attitude toward France was not generally well received, and some African countries ended diplomatic relations with Guinea over the incident. Despite this, Sékou's move won the support of many anti-colonialist and Pan-African groups and leaders.
Touré's primary ally in the region was President Kwame Nkrumah of Ghana. After Nkrumah was overthrown in a 1966 coup, Touré offered him a refuge in Guinea and made him co-president. [4] As a leader of the Pan-Africanist movement, he consistently spoke out against colonial powers, and befriended leaders from the African diaspora such as Malcolm X and Stokely Carmichael, to whom he offered asylum (and who took the two leaders names, as Kwame Ture).[5] He, with Nkrumah, helped in the formation of the All-African Peoples Revolutionary Party, and aided forces fighting Portuguese colonialism in neighboring Guinea-Bissau (for which the Portuguese launched an attack upon Conakry in 1970).
Relations with the United States fluctuated during the course of Touré's reign. While Touré was unimpressed with the Eisenhower administration's approach to Africa, he came to consider President John F. Kennedy a friend and an ally. He even came to state that Kennedy was his "only true friend in the outside world". He was impressed by Kennedy's interest in African development and commitment to civil rights in the United States. Touré blamed Guinean labor unrest in 1962 on Soviet interference and turned to the United States.
Relations with Washington soured, however, after Kennedy's death. When a Guinean delegation was imprisoned in Ghana, after the overthrow of Nkrumah, Touré blamed Washington. He feared that the Central Intelligence Agency was plotting against his own regime. Over time, Touré's increasing paranoia led him to arrest large numbers of suspected political opponents and imprison them in camps, such as the notorious Camp Boiro National Guard Barracks. Tens of thousands of Guinean dissidents sought refuge in exile. [6] Once Guinea's reprochment with France began in the late 1970s, another section of his support, Marxists, began to oppose his government's increasing move to capitalist liberalisation. In 1978 he formally renounced Marxism and reestablished trade with the West. Running again for president unopposed, Touré was reelected in 1982.
Touré died in the city of Cleveland in the United States while undergoing heart surgery on March 26, 1984.
Hero
Ahmed Sékou Touré remains a polarising figure even today. During his presidency Touré was seen from abroad as a charismatic leader who was respected among Guineans, and loved by many. This remains a point of debate among Guineans, as in elections he did not have meaningful opposition, and a number of opposition politicians were jailed. His early actions to reject the French and then to appropriate wealth and farmland from traditional landlords [7] angered many powerful forces, but the increasing failure of his government to provide either economic opportunities of democratic rights angered more. While still revered in much of Africa[8] and in the Pan-African movement, many Guineans, and activists of the Left and Right in Europe, have become critical of Touré's failure to institute meaningful democracy or free media.[9]
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